Les parents et les médecins remarquent souvent le syndrome de Cockayne dès la petite enfance lorsqu’un bébé ne prend pas suffisamment de poids ni de taille par rapport aux attentes, malgré une bonne alimentation, et que le périmètre crânien reste petit pour l’âge. Au fil des mois, beaucoup développent une peau sensible au soleil, avec des coups de soleil rapides après une brève exposition, associés à des acquisitions motrices retardées comme la position assise ou la marche, et un aspect mince, « cachectique » (amaigrissement important), malgré un apport nutritionnel adéquat. Ces premiers signes du syndrome de Cockayne peuvent être repérés lors des consultations de suivi du nourrisson, où le ralentissement de la croissance, les retards du développement et la photosensibilité conduisent à proposer une évaluation génétique.